Le chant du phare
Mais que pouvait bien attendre ce gardien de phare quelque peu farfelu ?
Un phare sans mer, construit en pleine lande dans la Creuse, par son gardien imperturbable.
Les commérages des villageois le taxant de fou et de dérangé. A vrai dire, le lecteur s'interroge aussi mais il perçoit autre chose entre les lignes...
Mais il est des souffrances qu'il faut affronter de plein fouet, comme une tempête.
Car un phare donne le cap, éclaire dans la nuit les naufragés.
Mais il est des naufragés qui s'y réfugient pour se donner leur propre cap.
Car un phare donne le cap, éclaire dans la nuit les naufragés.
Mais il est des naufragés qui s'y réfugient pour se donner leur propre cap.
Voici un album d'Alizée Montois qui aborde le deuil d'une façon pour le moins inattendue.
Mais belle et aussi triste.
Les coloris employés, du noir, du gris, du vert olive et une touche de bleu apportent une réelle unité. Du symbolisme aussi à décrypter.
La fin m'a cueillie, y compris lors de mes lectures suivantes. Je ne la dévoilerai pas ici.
Car il est des souffrances qui vous engloutissent tout entier ou vous libèrent.
Et la force de la mer. Immuable.
Un album grave et doux, soigneusement édité, un bien bel objet. Mais il lui fallait cet écrin.
Au moins.
Le chant du phare
Alizée Montois
CotCotCot éditions
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