Un meilleur meilleur amiđ
AprĂšs « C’est mon arbre », « Un peu beaucoup » et « J’aurais voulu », revoici l’Ă©cureuil aux grands yeux dans ce quatriĂšme album et franchement, quel rĂ©gal une fois de plus !
Il décrÚte cette fois (car oui cet écureuil est
un brin volontaire) vouloir trouver un meilleur ami, enfin plus
précisément : un meilleur meilleur ami (la répétition est hautement
importante).
Ăa ne se trouve pas tous les jours figurez-vous,
tout un chacun en a dĂ©jĂ fait l’amĂšre expĂ©rience ! Il le trouve dans ce
champignon du nom de Poc, pas trĂšs causant mais qui, ma foi, remplit son
rĂŽle de meilleur ami Ă merveille, en partageant les bons et les mauvais
moments. Mais ça se complique quelque peu quand Momo le moustique et
GĂŒnther la souris arrivent. Ămergent alors des questions mĂ©taphysiques
de poids pour l’Ă©cureuil : Que faire ? Qui choisir ? Comment
hiĂ©rarchiser ? Ătre exclusif, ça vaut ou pas ? Comment ne pas blesser ?
Faut-il partager ? Argh ! Que c’est compliquĂ© l’amitiĂ© !
Une
fois de plus, Olivier Tallec fait mouche : cet Ă©cureuil un brin
tourmenté nous renvoie à nos propres questionnements sur le sujet. Car
l’amitiĂ© fluctue, chacun apporte sa richesse, l’important est de se
respecter. Avec ce sens de la répétition, cette introspection si
réaliste, cette dérision distillée juste comme il faut, on rit, on se
reconnaĂźt, bref, on applaudit en refermant cet album joyeux, aux
illustrations impeccablement assorties au propos, et ces attitudes si
expressives des animaux dans la forĂȘt. Bref, j’adore !
On n’a qu’une envie : le lire Ă tout le monde !
Et ça commence à constituer une bien belle collection à acquérir absolument !
Un meilleur meilleur ami
Olivier Tallec
Pastel
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