Lecture d'été #9 : Sous ta peau, le feu

Le dernier roman de Séverine Vidal nous transporte en 1764, en pleine épidémie de variole : le masque, lavage des mains et distanciation sont déjà de rigueur pour se protéger.

Ange accompagne son père médecin au chevet des malades, même si c'est interdit. Un secret bien gardé.

C'est ainsi qu'ils vont être appelés par la comtesse Isabeau de Montagu, qui a perdu son mari et tous ses enfants, sauf sa fille Esmée. Elle n'a qu'une idée en tête : lui faire inoculer la maladie pour la sauver. Mais convaincre le médecin ne va pas être si facile. Entre Ange et Esmée, c'est le coup de foudre. Le feu n'est peut-être pas celui qu'on croit dans cette histoire...

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on ne lâche pas ce roman ! Le lecteur apprend déjà une foule de choses sur cette maladie et cela permet un parallèle intéressant avec la crise sanitaire actuelle. C'est aussi une histoire sur la tolérance et l’obscurantisme de l'époque, dont la coexistence ne devait vraiment pas faciliter les choses : le père d'Ange est un modèle d'ouverture d'esprit et de modernité en la matière ! Mais ce qui est très beau, ce sont les sentiments qui grandissent entre les deux jeunes, que tout sépare. Ces pages sont absolument magnifiques : je n'en respirais plus à leur lecture.

La construction du roman est aussi très judicieuse : je ne révèlerais pas en quoi mais cette lecture est 100 % émotions. Un roman historique mais très contemporain.

N'hésitez pas à découvrir ce qui se cache derrière cette couverture splendide de Cécile Becq ! Le roman sort aujourd'hui.

Merci infiniment à Séverine Vidal de la confiance accordée en me permettant de lire ce roman en avant-première.  

Sous ta peau, le feu
Séverine Vidal
Nathan 
Collection Roman grand format

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