La fille qui n'aimait pas les fins
Voici un roman qui m'a charmée du début à la fin qui porte pourtant, pourrait-on penser, sur un sujet rebattu : la relation d'une petite fille à son grand-père qu'elle ne connaissait pas encore.
Mais Yaël Hassan a le don de rendre à ses histoires une fluidité et une profondeur évidentes.
Maya, collégienne, fille unique, n'a pas la vie en rose. Mais ce qui la sauve, ce sont les livres et sa boulimie de lectures. Si bien que sa maman décide de l'inscrire à la bibliothèque de son quartier pour assouvir cette soif. Elle va y faire la connaissance d'un vieux Monsieur, Manuelo, bien intriguant, bien comme il faut, qui parle avec de beaux mots. Par devers-eux va se nouer une relation comme s'ils s'étaient toujours connus. Jusqu'à la révélation de bien des secrets. Le puzzle se reconstitue pour chacun, qui trouve réponse à ses questionnements de manière apaisée et sereine.
Maya, collégienne, fille unique, n'a pas la vie en rose. Mais ce qui la sauve, ce sont les livres et sa boulimie de lectures. Si bien que sa maman décide de l'inscrire à la bibliothèque de son quartier pour assouvir cette soif. Elle va y faire la connaissance d'un vieux Monsieur, Manuelo, bien intriguant, bien comme il faut, qui parle avec de beaux mots. Par devers-eux va se nouer une relation comme s'ils s'étaient toujours connus. Jusqu'à la révélation de bien des secrets. Le puzzle se reconstitue pour chacun, qui trouve réponse à ses questionnements de manière apaisée et sereine.
Ce livre aborde ces sujets avec naturel, sans révolte, avec intelligence et tact. Les figures d'adultes y sont extrêmement positives. C'est constructif pour la jeune fille, au caractère bien trempé pourtant. On lui laisse le temps d'intégrer ces nouvelles données dans sa vie d'enfant, sans effraction mais avec respect. C'est un roman dont se dégage une douce bienveillance. Pas de jugement non plus à l'emporte-pièce sur les erreurs du passé mais au contraire une belle transmission sur l'appétit de vivre. Et au milieu, l'amour inconditionnel des livres, qui eux aussi sont le reflet de la vie. Mais seulement le reflet. Chaque lecteur peut y trouver ce qu'il y cherche et interpréter la fin comme il lui convient.
"La fille qui n'aimait pas les fins" fait aussi cet apprentissage essentiel, merveilleusement bien expliqué par ce grand-père écrivain de surcroît.
Un très beau roman que voilà, à lire des 10 ans.
Sorti le 22 août 2013.
La fille qui n'aimait pas les fins
Yaël Hassan et Matthieu Radenac
Syros
Collection Tempo
J'aime beaucoup Yaël Hassan mais c'est vrai qu'elle exploite souvent les mêmes thèmes.
RépondreSupprimerBonne semaine.
Je suis de plus en plus tentée par ce livre ! A lire bientôt ! ;-)
RépondreSupprimerDéjà un an que j'ai lu ton billet.
RépondreSupprimerJe lis tous les livres de Yaël Hassan que je rencontre.
Tous ses livres ont beaucoup de sens.
Bonne semaine.