Alma : le vent se lève

Je continue avec mes lectures de vacances avec ce deuxième roman et pas n'importe lequel !
Acheté en juin dès sa sortie, j'ai attendu avant de l'ouvrir, désirant choisir le moment propice pour le savourer, et c'est en Bretagne que je l'ai lu et c'était parfait...

Déjà, sa couverture illustrée par le très fidèle François Place, laisse entrevoir une myriade d'aventures, avec ces bateaux, ces flibustiers, et cette fille tirant à l'arc avec une détermination farouche, et dont le prénom en lettres rouges tranche avec ce vert à l'ancienne : ALMA : le vent  se lève.

Timothée de Fombelle est un peintre des mots : dès les première lignes de ce roman, il emporte son lecteur dans son imaginaire. Une écriture poétique et précise comme toujours. Une maitrise qui atteint là le sommet. J'ai relu plusieurs fois ce premier chapitre tant pour moi il condense l'enfance dans ce qu'elle a de plus beau et il renferme  déjà tous les enjeux de cette histoire.

Une histoire menée de main de maitre, tambour battant, très bien construite et documentée, aux personnages et situations incroyablement bien brossés. Sans cesse, le lecteur vit au rythme des rebondissements, des zones d'ombre de certains personnages, de cette course à la recherche du petit garçon pour l'un et du petit frère pour l'autre, et une foule de questions l'assaillent sans cesse.

Je ne vais pas résumer ici mais j'ai été si touchée par certains passages qu'il m' a fallu stopper parfois ma lecture pour "digérer" les émotions.

Et toujours les thèmes chers à l'auteur : l'enfance, l'exil, le déracinement, l'amitié.



J'ai hâte de lire les deux autres tomes car il s'agit d'une trilogie. Et ça va être long d'attendre !

Un roman d'aventures splendide et envoûtant sur une page sombre de l'Histoire.

Alma : le vent se lève
Timothée de Fombelle
Illustré par François Place
Gallimard jeunesse

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