Jusqu'ici, tout va bien
Ne lisez surtout pas la 4ème de couverture avant de vous lancer dans ce roman tant elle vous donnera une impression de clichés bien loin de ce qu'est ce roman en réalité.
Un roman que j'ai eu la chance de lire en avant-première cet été et combien je suis encore à ce jour sous le charme.
On ne peut pas dire que Douglas, Doug, soit gâté par l'existence : un père violent, une mère présente (et combien leur relation est belle !), un frère délinquant idiot et un autre parti au Vietnam.
La famille contrainte de déménager encore une fois à cause du père, c’est l’arrivée dans une petite ville de l’Etat de New York, une arrivée triste doublée de la certitude que rien ne va vraiment changer. Le meilleur ami du père est toujours présent avec son influence néfaste. Leurs magouilles malhonnêtes reprennent de plus belle.
Pourtant pour Doug, tout va changer : il va découvrir la bibliothèque, non pas pour lire mais pour passer le temps, y rencontrer une jeune personne nommée Lil , mais surtout un livre fabuleux , celui des oiseaux d’Audubon, un livre remarquable, d’un très grand format. Doug va s’accrocher à la fascination qu’exercent ces croquis sur lui. Sa rencontre avec M. Powell, bibliothécaire de son état, va le transformer et lui faire découvrir son don pour le dessin.
Mais ce roman, c’est tellement plus que ce résumé, difficile de ne pas trop en dévoiler.
C’est pour moi l’histoire d’un jeune garçon incroyablement doué pour le bonheur mais qui ne le sait pas. Le parallèle avec le choc artistique qu’il ressent à travers ces magnifiques dessins d’oiseaux constitue un chemin de vie métaphorique en résonance parfaite avec ce qu’il vit. Les postures de ces oiseaux l'habitent réellement et l'aident à s'évader de son quotidien.
Toute une galerie de personnages gravitent autour de Doug qui donne à ce roman une couleur unique et si attachante. Les relations qu’il noue avec chacun d’entre eux les transforment et les rend meilleurs, que ce soit dans son petit boulot de livreur, avec le prof de sport, le directeur du collège, son frère rentré du Vietnam et même avec son propre père, pris de remords à la fin. Une fin triste mais si pleine d'espoir !
Le style de l’auteur contribue aussi à rendre ce roman très touchant dont le lecteur sort en quelque sorte rassuré sur la beauté transcendée par l’art, l’amour de l’autre, et l’incroyable obstination tranquille d’un jeune garçon doué pour l’empathie.
Lisez ce roman !
Super.
Pour connaître l’effet qu’il fait intérieurement.
Véridique.
Immense coup de cœur !
Pour écrire cette chronique, je l'ai relu et combien il m'a bouleversée à nouveau.
Jusqu'ici, tout va bien
Gary D. Schmidt
Ecole des Loisirs
Médium+
Un roman que j'ai eu la chance de lire en avant-première cet été et combien je suis encore à ce jour sous le charme.
On ne peut pas dire que Douglas, Doug, soit gâté par l'existence : un père violent, une mère présente (et combien leur relation est belle !), un frère délinquant idiot et un autre parti au Vietnam.
La famille contrainte de déménager encore une fois à cause du père, c’est l’arrivée dans une petite ville de l’Etat de New York, une arrivée triste doublée de la certitude que rien ne va vraiment changer. Le meilleur ami du père est toujours présent avec son influence néfaste. Leurs magouilles malhonnêtes reprennent de plus belle.
Pourtant pour Doug, tout va changer : il va découvrir la bibliothèque, non pas pour lire mais pour passer le temps, y rencontrer une jeune personne nommée Lil , mais surtout un livre fabuleux , celui des oiseaux d’Audubon, un livre remarquable, d’un très grand format. Doug va s’accrocher à la fascination qu’exercent ces croquis sur lui. Sa rencontre avec M. Powell, bibliothécaire de son état, va le transformer et lui faire découvrir son don pour le dessin.
Mais ce roman, c’est tellement plus que ce résumé, difficile de ne pas trop en dévoiler.
C’est pour moi l’histoire d’un jeune garçon incroyablement doué pour le bonheur mais qui ne le sait pas. Le parallèle avec le choc artistique qu’il ressent à travers ces magnifiques dessins d’oiseaux constitue un chemin de vie métaphorique en résonance parfaite avec ce qu’il vit. Les postures de ces oiseaux l'habitent réellement et l'aident à s'évader de son quotidien.
Toute une galerie de personnages gravitent autour de Doug qui donne à ce roman une couleur unique et si attachante. Les relations qu’il noue avec chacun d’entre eux les transforment et les rend meilleurs, que ce soit dans son petit boulot de livreur, avec le prof de sport, le directeur du collège, son frère rentré du Vietnam et même avec son propre père, pris de remords à la fin. Une fin triste mais si pleine d'espoir !
Le style de l’auteur contribue aussi à rendre ce roman très touchant dont le lecteur sort en quelque sorte rassuré sur la beauté transcendée par l’art, l’amour de l’autre, et l’incroyable obstination tranquille d’un jeune garçon doué pour l’empathie.
Lisez ce roman !
Super.
Pour connaître l’effet qu’il fait intérieurement.
Véridique.
Immense coup de cœur !
Pour écrire cette chronique, je l'ai relu et combien il m'a bouleversée à nouveau.
Le livre en question : Les oiseaux d'Amérique.-Audubon |
Jusqu'ici, tout va bien
Gary D. Schmidt
Ecole des Loisirs
Médium+
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