Une saison avec Jane-Esther
Eden Villette écrit de la poésie. Poétesse. Son but dans la vie ? 16 ans, un caractère bien trempé dans l'Amérique de 1967 en proie au racisme. Blancs contre Noirs. Elle vit dans le Mississipi, au bord du fleuve, chez sa tante Kate qui l'a recueillie à la mort accidentelle de ses parents.
Eté 1967 : Jane-Esther Sanchis, poétesse reconnue, revient dans sa ville pour une conférence. Elle y retrouve ses deux amies d'enfance, Kate et Edna. Seule manque Kitty, la mère d'Eden. Eden fait part dans son carnet, qu'elle a toujours sur ses genoux, de ses réflexions et observations qu'elle tente de mettre en mots. Sa rencontre avec Jane-Esther va être décisive : sa vie va radicalement changer et cet été 1967 va voir naître une autre Eden...
C'est un roman de femmes, un roman de pur concentré d'émotions. Si au début, j'ai failli m'ennuyer, très vite, le récit prend une tournure plus mûre, à l'image de la métamorphose de la jeune fille. Et on se laisse embarquer par l'intrigue qui se renforce peu à peu. Eden va découvrir le monde des adultes, et notamment des femmes et de leur souffrance dans ce monde où elles voudraient s'affranchir de mentalités pas encore prêtes. Elle va comprendre que cette souffrance-là peut devenir le terreau de son écriture et qu'elle pourra y puiser une force traduite en mots.
Un roman très fort, qui peut dérouter au départ mais dont la lecture procure un réel sentiment de plénitude.
Illustration de couverture de Kitty Crowther
Ecole des loisirs
Un roman très fort, qui peut dérouter au départ mais dont la lecture procure un réel sentiment de plénitude.
Une saison avec Jane-Esther
Shaïne CassimIllustration de couverture de Kitty Crowther
Ecole des loisirs
j'ai du mal à lire en ce moment alors si celui-ci commence lentement je vais peut-être essayer autre chose d'abord.
RépondreSupprimeroui, il vaut mieux :) tu vas le lâcher de suite.
SupprimerJolis mots, ça donne envie !
RépondreSupprimerDécidément, je l'avais déjà repéré et d'après ce que tu en dis, j'ai très envie de le lire ! Mais il va falloir attendre, on n'a pas de budget pour l'instant... C'est dur !
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