L'affaire Matisse

Quatrième de couverture :
Matisse adore la peinture. Chaque jour, après l’école, il se rend au musée où sa mère est responsable de la sécurité pour s’entraîner à copier les chefs-d’oeuvre accrochés au mur. Un soir, en pleins préparatifs d’une exposition consacrée à Henri Matisse, le nouveau système de sécurité du musée tombe en panne. Matisse se retrouve seul dans la salle des tableaux du maître à qui il doit son prénom, sans caméras, ni gardiens. Il vient de terminer une reproduction parfaite du Portrait de Pierre Matisse. Il sait que c’est stupide et dangereux, mais il ne résiste pas et remplace le tableau original par sa copie, juste pour voir ce que ça fait d’être exposé dans un musée. Quand l’alarme se remet à fonctionner, Matisse n’a pas le temps de remettre à sa place l’original. Et maintenant, comment va-t-il faire pour échanger les tableaux ? 



Un très bon moment passé avec ce roman ! Et une excellente manière d'entrer dans le monde des musées et de la peinture. Sa lecture donne envie de se plonger dans l’œuvre de Matisse (le vrai !). Il y a des passages dans ce roman très drôles, notamment quand Matisse (le garçon) se triture les méninges avec son meilleur copain Toby (très pragmatique le copain) pour remettre le tableau à sa place. On se demande comment il va bien pouvoir s'en sortir car de page en page, il s'enfonce encore plus dans sa terrible bêtise. La description de sa famille vaut aussi le détour, assez déjantée à vrai dire. On dirait aussi que les musées sont de véritables passoires !
La fin du roman est pleine de surprises : on ne s'y attend pas du tout ! Cette expérience va permettre à Matisse d'apprendre beaucoup sur lui-même...
Ma fille de 10 ans l'a dévoré d'une traite (moi, en deux fois...). Qui dit mieux ?

Biographie de l'auteur
(Source : site Ecole des Loisirs) 

Georgia Bragg vit à Los Angeles avec son mari, ses deux enfants et ses deux chats. Elle a été peintre et a travaillé pour le cinéma avant de devenir écrivain.
Son père, sa mère et son frère sont tous artistes. Elle présente ainsi sa famille :
« Mes parents parlaient d’art sept jours sur sept. Il y avait toujours quelqu’un qui montrait sa dernière création avant le dîner, si bien que j’ai appris l’art par osmose. J’ai mis des années à comprendre que c’était une chance unique. »
 
L'affaire Matisse
Georgia Bragg
Illustration de couverture de Séverin Millet
Traduit de l’anglais par Jean-François Kerline
Ecole des loisirs
Coll. Neuf









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