Coup de cœur numérique #28 : Ma mamie en poévie
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| ©Méli-Mélo de livres |
Une grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer. Si la maladie n’est pas nommée, et c’est tant mieux, elle est sublimée par les mots étranges que la grand-mère invente au quotidien tant et si bien que la poésie prend toute la place : un langage ensoleillé et charmant comme un cadeau que reçoit cette petite fille qui le prend comme il vient.
L’alternance du texte (lu par une petite fille ou par l’auteur au choix) et les illustrations tout en collages laissent le temps au lecteur de s’imprégner de cette douce transmission.
Des collages d'Elis Wilk un rien surréalistes, avec des mélanges de photos, et des interactions très bien suggérées par les pictogrammes prévus à cet effet. J’ai particulièrement aimé celle où le lecteur est invité à faire lui-même de la poévie. Il a ensuite la surprise de voir ses essais mis en page dans l’illustration suivante ! Comme une fenêtre sur le monde enchanté par ces mots inventés.
Un texte de François David sur les souvenirs qui s’emmêlent un peu, des chansons d’autrefois (et que de frissons pour moi que de retrouver celles chantées par mes propres grands-mères !), qui emmène le lecteur dans un fabuleux voyage : celui de la mémoire. Car même malade, elle est toujours là.
Des collages d'Elis Wilk un rien surréalistes, avec des mélanges de photos, et des interactions très bien suggérées par les pictogrammes prévus à cet effet. J’ai particulièrement aimé celle où le lecteur est invité à faire lui-même de la poévie. Il a ensuite la surprise de voir ses essais mis en page dans l’illustration suivante ! Comme une fenêtre sur le monde enchanté par ces mots inventés.Un texte de François David sur les souvenirs qui s’emmêlent un peu, des chansons d’autrefois (et que de frissons pour moi que de retrouver celles chantées par mes propres grands-mères !), qui emmène le lecteur dans un fabuleux voyage : celui de la mémoire. Car même malade, elle est toujours là.
Les arrangements musicaux de Guillaume Lagravière (piano et violoncelle) apportent juste ce qu'il faut de légèreté et de profondeur à cette relation fragile entre une grand-mère et sa petite fille, profitant de leurs instants de vie. Beaucoup d'émotions passées dans ces passages.
Une bien belle réussite que cette histoire qui a su traduire cette complicité à travers les générations avec tolérance et respect et qui s'attache à dédramatiser cette perte de mémoire en en faisant un jardin fleuri rempli de
Une célébration numérique de la poésie.
Le printemps des poètes 19ème édition a commencé hier et continue jusqu'au 19 mars 2017.Le mode d'emploi, c'est par là.
Toutes les informations sur le blog : mamamieblog.wordpress.com
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Ma Mamie en poévie
François David et Elis Wilk
CotCotCotéditions
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