Tant que mon cœur bat
"Tant que mon cœur bat" : un titre qui dit la vie, qui dit la vibration, l'emportement, la passion...
Aimer vaut-il tous les sacrifices ?
Et d'ailleurs, qu'est-ce aimer ?
Juste vibrer ?
Ou se consumer ?
Se perdre ?
Se cogner ?
Endurer ?
Ou choisir ?
Quelle est la limite ?
Ou se consumer ?
Se perdre ?
Se cogner ?
Endurer ?
Ou choisir ?
Quelle est la limite ?
Deux histoires courtes mais intenses, sans concession, qui pourraient être celles de jeunes filles croisées dans la rue.
- Dans la première "Moi, une marionnette", c'est la passion destructrice d'un manipulateur qui fait sombrer la jeune Esra. Une rencontre fortuite dans un bar et c'est l'engrenage. Une descente aux enfers. On tremble pour elle, on a envie de lui crier d'arrêter mais non, on se laisse happer par les mots, on laisse les larmes couler,...et puis je n'ai presque plus eu la force de rouvrir le livre. Coup de poing.
- Dans la deuxième "Et grandir maintenant", c'est le désespoir sans espoir de vouloir vivre d'une jeune fille qui n'est pas aimée en retour, sur fond de drame personnel qui vous malmène le cœur, mais aussi en même temps et paradoxalement vous apaise presque. Car comment vivre après un tel mépris et déni de la personne ?Re-coup de poing.
L'écriture toujours aussi précise de Madeline Roth vous fracasse, vous creuse au-dedans pour exprimer les ressentis des âmes, les souffrances des corps, mais aussi revendiquer des choix assumés à l'adolescence à s'en brûler les ailes, de ces deux jeunes filles non pas idéalistes mais entières dans leur relation à l'autre, en l'occurrence le masculin, montré là sous son jour le plus noir, car lâche et profiteur.
"Tant que mon cœur bat", comment être une jeune fille et aimer aujourd'hui ?
"Tant que mon cœur bat", comment être une jeune fille et aimer aujourd'hui ?
Deux histoires qui font mal dans leur réalité crue.
Tant que mon cœur bat
Madeline Roth
Thierry Magnier
Un uppercut oui... Boum... <3
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