La fille verte
Un roman-album coup de cœur : j'ai d'abord été immédiatement envoûtée par la couverture. Quand on la regarde de loin, on est aimanté par tout ce feuillage vert. La lecture de ce livre m'a ensuite littéralement happée.
Une jeune fille qui vient de déménager avec sa famille se choisit un endroit bien à elle , un jardin secret : elle y passe tout son temps, elle s'enivre de nature, d'odeurs, de lumière, de terre, si bien qu'elle finit par devenir arbre et même fleur. Quatre saisons à vivre à l'intérieur de ce jardin, pour en sortir au printemps, tout un symbole.
De façon très métaphorique, cette fable poétique aborde le besoin d'enracinement quand des changements sont là et qu'on ne maitrise pas tout complètement. La langue employée est très belle, très berçante, on devient cette jeune fille qui grandit, qui apprend à s'accepter en se ressourçant dans cette nature et solitude bienfaisantes.
Les illustrations sont magnifiques : en alternance, pleine page ou double page, certaines poussent le texte qui doit leur laisser la place, comme dans un jardin luxuriant qui envahit tout peu à peu. Je suis sortie de cette lecture pensive et sereine comme si le temps n'avait plus prise. Elle résonne encore en moi comme un hymne à la vie, à la nature, aux sens, un écrin de mots précieux, un moment de lecture rare.
Une jeune fille qui vient de déménager avec sa famille se choisit un endroit bien à elle , un jardin secret : elle y passe tout son temps, elle s'enivre de nature, d'odeurs, de lumière, de terre, si bien qu'elle finit par devenir arbre et même fleur. Quatre saisons à vivre à l'intérieur de ce jardin, pour en sortir au printemps, tout un symbole.
De façon très métaphorique, cette fable poétique aborde le besoin d'enracinement quand des changements sont là et qu'on ne maitrise pas tout complètement. La langue employée est très belle, très berçante, on devient cette jeune fille qui grandit, qui apprend à s'accepter en se ressourçant dans cette nature et solitude bienfaisantes.
Les illustrations sont magnifiques : en alternance, pleine page ou double page, certaines poussent le texte qui doit leur laisser la place, comme dans un jardin luxuriant qui envahit tout peu à peu. Je suis sortie de cette lecture pensive et sereine comme si le temps n'avait plus prise. Elle résonne encore en moi comme un hymne à la vie, à la nature, aux sens, un écrin de mots précieux, un moment de lecture rare.
"Une métamorphose de l'enfance à l'adolescence", nous dit la quatrième de couverture : si ce n'est pas évident à première vue, la lecture donne pourtant au lecteur une multitude d'indices sur ce passage. Et c'est très beau, bouleversant, intime. Chacun sa façon pour passer ces moments intenses que la vie nous offre. Une belle résonance pour moi qui, à l'adolescence, m'était choisi un arbre-confident...
J'ai offert ce livre à ma fille qui va avoir 13 ans...
L'auteur parle de la genèse de ce livre là
Le site de l'illustratrice là et son blog ici
L'avis de Sophie et de Maman Baobab
La fille verte
Vincent Cuvellier
Illustré par Camilla Engman
Gallimard jeunesse Giboulées
Une double-page (pp.28-29) comme dans une cabane : le bruissement du feuillage, les bruits du lointain assourdis. |
J'ai offert ce livre à ma fille qui va avoir 13 ans...
L'auteur parle de la genèse de ce livre là
Le site de l'illustratrice là et son blog ici
L'avis de Sophie et de Maman Baobab
La fille verte
Vincent Cuvellier
Illustré par Camilla Engman
Gallimard jeunesse Giboulées
Il est particulièrement envoûtant ce bel album ! :)
RépondreSupprimeroui, envoûtant est le mot qui convient parfaitement !
RépondreSupprimermerci !